Le régime Dukan se définit en 4 phases :
- PP : protéines pures
- PL : protéines + légumes
- Consolidation : durée = 10 jours X kilos perdus
- Stabilisation : pour garder son poids à vie
PROTEINES PURES (PP)
Les viandes maigres : le veau, le bœuf et le cheval
- Le bœuf : tous les morceaux à rôtir ou à griller sont autorisés, notamment le steak, le filet, le faux-filet, le rosbif, les morceaux du boucher, en évitant scrupuleusement l’entrecôte, la côte de bœuf toutes deux trop grasses et persillées.
- Le veau : les morceaux conseillés sont l’escalope et le rôti de veau. La côte de veau est autorisée à condition de la débarrasser de la panne grasse qui l’entoure.
- Le cheval : tous ses morceaux sont autorisés à l’exception de la hampe. Le cheval est une viande saine et très maigre, consommez-là, si vous l’appréciez, sans appréhension et de préférence au repas du midi car c’est une viande extrêmement tonifiante dont la consommation trop tardive peut gêner votre sommeil.
- Le porc et l’agneau ne sont pas autorisés dans ce régime d’attaque qui doit être aussi pur et efficace que possible.
La préparation de ces viandes doit s’effectuer sans utiliser de matières grasses, sans beurre, sans huile ni crème, même allégée.
La cuisson conseillée est la grillade, mais ces viandes peuvent aussi être rôties au four ou à la rôtissoire ou préparées en papillote ou même bouillies.
Le degré de cuisson est laissé à l’appréciation de chacun mais il faut savoir que la cuisson dégraisse progressivement la viande, la rapprochant ainsi de l’idéal de la protéine pure qui sous-entend ce régime.
Le steak haché cru est autorisé mais les préparations en tartare ou en carpaccio doivent être confectionnées sans huile.
La viande hachée cuite ou sous forme de hamburger est à conseiller à ceux qui pourraient facilement se lasser de la viande de découpe et qui trouveraient intérêt à la préparer en boulettes amalgamée à un œuf, des herbes, des câpres et cuites au four.
Le steak congelé est autorisé mais veillez à ce que sa teneur en matières grasses ne dépasse pas les 10% MG, le 15% est trop gras pour la période d’attaque.
Je vous rappelle encore une fois que les quantités ne sont pas limitées.
Les abats
Dans cette catégorie, seuls le foie et la langue sont permis : foie de veau, de bœuf ou de volaille.
Les langues de veau et d’agneau, peu grasses, sont autorisées. Pour le bœuf, ne consommer que la moitié antérieure de la langue, notamment la pointe qui est la zone la plus maigre et éviter la partie arrière qui est trop grasse.
En ce qui concerne le foie, l’intérêt de sa forte teneur en vitamines, extrêmement utile en cours de régime amaigrissant, est hélas réduit par sa richesse en cholestérol, l’excluant de l’alimentation des sujets à risque cardio-vasculaire.
Les poissons
Pour cette famille d’aliments, il n’y a aucune restriction, ni limitation. Tous les poissons sont autorisés, qu’ils soient gras ou maigres, qu’ils soient blancs ou bleus, qu’ils soient frais ou congelés ou en conserve au naturel mais pas à l’huile, ou qu’ils soient fumés ou séchés.
- Tous les poissons gras et bleus sont autorisés, notamment la sardine, le maquereau, le thon, le saumon.
- Le poisson fumé est lui aussi autorisé, notamment le saumon fumé qui, bien que gras et luisant n’est guère plus gras qu’un steak à 10% MG. Il en va de même de la truite fumée, de l’anguille ou du haddock.
- Le poisson en conserve, très utile en cas de repas rapide ou en encas, est autorisé s’il s’agit de conserve au naturel comme le thon, le saumon, le maquereau au vin blanc consommé sans sa sauce.
- Enfin, le surimi, nouvelle préparation à base de poisson blanc extrêmement maigre, aromatisé à la sauce de crabe et très légèrement sucré est parfaitement autorisé car d’un usage très pratique, sans odeur, facile à transporter, ne nécessitant aucune préparation ni cuisson et pouvant se croquer à la main en grignotage, à n’importe quelle heure de la journée.
Le poisson doit se préparer sans adjonction de matière grasse mais arrosé de citron et saupoudré d’aromates, soit au four farci d’herbes et de citron, au court-bouillon mais plutôt à la vapeur ou mieux en papillote pour conserver l’intégralité des sucs de cuisson.
Les fruits de mer
Dans cette classe d’aliments, je regroupe tous les crustacés et tous les coquillages.
- Les crevettes grises et roses, les gambas, le crabe, le tourteau, les bigorneaux, le homard, langouste et langoustines, les huîtres, les moules, les praires et les coquilles Saint-Jacques.
Il faut souvent penser à ces aliments qui diversifient l’alimentation et peuvent donner un air de fête au régime. Ils possèdent aussi un très fort pouvoir rassasiant.
La volaille
- Toute la volaille est autorisée sauf les volatiles à becs plats, canard et oie, mais à la condition express d’être consommée sans la peau.
- Le poulet est la volaille la plus courante et la plus pratique lors de ce régime des protéines pures. Tous ses morceaux sont autorisés sauf la partie externe de l’aile inséparable de la peau et trop grasse. Il faut savoir toutefois qu’il existe une différence nette de teneur en matière grasse entre les différents morceaux du poulet, la partie la plus maigre étant le blanc, devançant la cuisse puis l’aile. Enfin le poulet doit être choisi aussi jeune que possible.
- La dinde sous toutes ses formes, en escalope sur la poêle ou sa cuisse rôtie au four et truffée d’ail, le dindonneau, la pintade, le pigeon, la caille sont autorisés ainsi que le gibier d’air ou d’eau comme le faisan, le perdreau et même le canard sauvage qui est maigre.
- Le lapin est une viande maigre que l’on peut consommer rôtie ou cuite à la moutarde et au fromage blanc maigre.
Les jambons dégraissés, découennés, allégés en matière grasse
On trouve depuis quelques années en grandes surfaces du jambon allégé de porc mais aussi de dinde légèrement fumée et de poulet dont la teneur en matières grasses varie entre 4 et 2%, ce qui est bien plus maigre que les viandes et les poissons les plus maigres. C’est dire qu’ils sont autorisés et même conseillés en raison de leur extrême disponibilité et leur facilité d’emploi.
Présentés sous blister, prétranchés, propres et sans odeurs ni déchets, ils peuvent être aisément transportés et participer à la confection du repas du midi.
De plus, si leur valeur gustative n’approche pas celle des jambons de charcuterie, leur valeur nutritionnelle est en tout point comparable. Rappelons que les jambons de charcuterie et le jambonneau ne sont pas autorisés et que les jambons crus et fumés, bien plus gras, le sont encore moins.
Les œufs
Les œufs se consomment soit durs, à la coque, ou cuits sur le plat, en omelette ou brouillés sur une poêle en silicone, c’est-à-dire sans adjonction d’huile ni de beurre.
Pour rendre leur consommation plus fine et moins monotone, vous pouvez ajouter quelques crevettes ou langoustines, ou même un peu de crabe en miettes. Il est possible aussi de les préparer en omelette avec des oignons hachés en tortilla espagnole ou avec quelques pointes d’asperges en guise d’aromates.
Les œufs sont effectivement riches en cholestérol et leur consommation excessive est déconseillée chez les sujets qui en présentent un taux sanguin anormalement élevé. Dans ces cas, il est conseillé de limiter sa consommation à 3 ou 4 jaunes d’œufs par semaine, le blanc, protéine pure par excellence, pouvant être utilisé sans aucune restriction.
Dans ces cas, il peut aussi être utile de confectionner ses omelettes et ses œufs brouillés en utilisant un jaune pour deux blancs.
Les laitages maigres (yaourts, fromages blancs et faisselles à 0% MG)
Ces aliments conçus pour faciliter une alimentation de la minceur sont d’authentiques laitages, en tous points semblables aux fromages blancs, yaourts et faisselles traditionnels mais débarrassés de leur matière grasse.
Les laitages édulcorés sont donc autorisés en veillant à les choisir étiquetés à 0% de MG.
Les laitages maigres fruités sont donc autorisés en quantités modérées (2 par jour), mais ceux qui recherchent un démarrage foudroyant auront intérêt à les éviter pendant la phase d’attaque.
Un litre et demi de liquide par jour
C’est la seule catégorie de cette liste qui soit obligatoire, toutes les autres étant facultatives et ne dépendant que de votre bon vouloir. Cet apport liquidien est indispensable et non négociable. Sans ce drainage intense, votre amaigrissement, même parfaitement conduit, cessera, les déchets issus de la combustion des graisses s’accumulant au point d’en éteindre le feu.
Toutes les eaux sont autorisées, notamment les eaux de source légèrement diurétiques comme l’eau de Contrexéville, de Vittel, d’Evian ou de Volvic. Évitez cependant l’eau de Vichy et de Badoit qui sont d’excellentes eaux mais trop salées pour ce régime.
Si vous n’êtes pas un buveur d’eau plate, buvez sans inconvénient de la Vitteloise ou du Perrier, bulles et gaz n’ont aucune incidence sur ce régime, seul le sel de boisson est à éviter.
De plus, si vous êtes réfractaire aux boissons fraîches, sachez que le café, le thé ou toute autre infusion ou tisane sont assimilables à de l’eau et, à ce titre, à déduire du litre et demi imposé.
Enfin, les boissons light, tels le coca-cola light sont autorisées.
Les adjuvants
- Le lait écrémé, soit frais, en bouteille à capuchon vert ou en poudre, est autorisé et peut améliorer la saveur ou la consistance du thé ou du café et peut participer à la confection de sauces, crème, flans ou préparations diverses.
- Le sucre est interdit mais l’aspartam, l’édulcorant de synthèse le plus connu et utilisé de par le monde, est parfaitement autorisé et sans aucune restriction, y compris chez la femme enceinte, ce qui témoigne de sa totale innocuité. (NS : l’aspartam en poudre perd son pouvoir sucrant s’il est chauffé. Ne se cuit pas !!! )
- Le vinaigre, les aromates, les herbes, thym, ail, persil, oignon, échalote, ciboulette, etc., ainsi que toutes les épices sont non seulement autorisées mais vivement conseillés. Leur usage permet d’enrichir la saveur des aliments consommés et d’élever leur valeur sensorielle, c’est-à-dire la prise en compte de toutes les sensations de bouche par les centres nerveux gérant la satiété, ce qui augmente leur pouvoir de rassasiement.
- Les cornichons ainsi que l’oignon sont permis s’ils sont utilisés comme condiments mais sortent du cadre du régime des protéines pures si les quantités utilisées sont telles qu’il faille les considérer comme des légumes.
- Le citron peut être utilisé pour parfumer poissons ou fruits de mer, mais ne peut être consommé sous forme de citron pressé ou de citronnade, même non sucré, car, dès lors, il ne s’agit plus d’un condiment mais d’un fruit, acidulé certes, mais sucré et non compatible avec les protéines pures.
- Le sel et la moutarde sont autorisés mais leur usage doit rester modéré, surtout en cas de tendance à la rétention d’eau, particulièrement fréquente chez l’adolescente aux règles anarchiques et chez la femme pré ménopausée ou en cours d’instauration d’un traitement hormonal de substitution. Pour les inconditionnels de ces saveurs, il existe des moutardes sans sel et des sels diététiques peu iodés.
- Le ketchup ordinaire n’est pas autorisé car à la fois très sucré et très salé, mais il existe des ketchups de régime non sucrés qui peuvent être utilisés en quantités modérées.
- Les chewing-gums peuvent s’avérer très utiles en cours de régime pour les grignoteurs habitués à mastiquer. Toutefois, la mention sans sucre n’est pas suffisante, et pour être compatibles avec les protéines pures, ces chewing-gums doivent être édulcorés exclusivement à l’aspartam et non, comme la plupart d’entre eux, au sorbitol, un sucre de pénétration plus lente que celle du saccharose mais un sucre tout de même.
- Toutes les huiles sont interdites. Si certaines huiles, telle l’huile d’olive, ont la réputation justifiée d’être favorables au cœur et aux artères, elles n’en sont pas moins des huiles et des lipides purs qui n’ont pas leur place dans ce régime de protéines pures. En revanche, l’huile de paraffine est autorisée pour la préparation des vinaigrettes mais pas en cuisson (NS : nocif !). Utilisez-la en petites quantités et coupée à de l’eau de Perrier qui l’allège et réduit son pouvoir huilant très élevé et aussi parce que, très lubrifiante, elle risque d’accélérer fâcheusement le transit intestinal.
Durée du régime d’attaque
Un choix décisif
C’est l’une des décisions les plus importantes du plan Protal, car cette attaque éclair par les protéines pures est à la fois le starter qui donne la première impulsion et le moule et l’empreinte première sur lesquels vont s’articuler les trois autres régimes jusqu’à la stabilisation définitive.
Par son extrême efficacité, ce régime procure des résultats immédiats et patents qui euphorisent et dynamisent les patients qui le suivent et renforcent leur volonté d’en découdre.
C’est dire l’intérêt de réussir cette première étape, et pour cela de fixer avec précision la durée optimale qui lui est impartie.
La durée moyenne du régime d’attaque est de 5 jours
C’est le temps qui permet au régime de fournir les meilleurs résultats sans développer de résistance métabolique ni lasser celui qui le pratique. C’est aussi la durée d’une attaque qui convient le mieux aux pertes de poids les plus fréquemment rencontrées, habituellement comprises entre 10 et 20 kg.
Pour des objectifs moins ambitieux et inférieurs à 10 kg
La meilleure solution est ici fournie par une attaque de 3 jours et qui permet de passer sans effort à la phase des protéines alternatives.
Parfois, pour des pertes inférieures à 5 kg
Lorsque l’on cherche à éviter un démarrage trop rapide, une seule journée peut suffire. Cette première journée dite d’ouverture bénéficie d’un effet de rupture qui surprend l’organisme et permet une perte de poids surprenante et suffisamment encourageante pour lancer le régime.
Pour des obésités majeures
Dans ces cas très particuliers, lorsque la perte recherchée dépasse les 20 kg ou que la motivation est extrême ou que de très nombreux régimes ont été précédemment tentés avec rechute, cette phase peut, après avis médical, être portée à 7 jours, voire même 10 jours, à la condition expresse de boire sans désemparer.
Réactions de l’organisme au cours du régime des protéines pures
L’effet de surprise et le besoin de s’adapter à une nouvelle alimentation
Le premier jour de ce régime d’attaque est un jour d’adaptation et de combat. Bien sûr, il laisse la porte largement ouverte à de nombreuses catégories d’aliments usuels et savoureux, mais il la ferme à beaucoup d’autres que l’obèse a l’habitude de consommer sans toujours se rendre compte de leur nombre et de leur quantité.
Le meilleur moyen de remédier à cette sensation de restriction qui peut envahir les moins motivés est de profiter à plein des possibilités de ce régime qui pour la première fois permet de manger « à volonté » des aliments aussi denses et précieux que de la viande de bœuf ou de veau, du poisson, quel qu’il soit, y compris le saumon fumé, le thon en boîte, le haddock, le surimi, des huîtres, des langoustines, des œufs brouillés, l’infinie gamme des laitages allégés, des jambons dégraissés, sans oublier les flans au lait écrémé. Le premier jour, mangez donc davantage. Remplacez les qualités qui manquent par de la quantité.
De plus, buvant davantage, vous aurez la sensation d’être « occupée » et plus vite rassasiée. Vous urinerez beaucoup, car n’ayant pas l’habitude de boire autant, vos reins seront contraints d’ouvrir leurs vannes et d’éliminer.
Ce drainage asséchera les tissus si souvent infiltrés de la femme où l’eau stagne avec prédilection dans les membres inférieurs, cuisses, jambes et chevilles, dans les doigts boudinés qui emprisonnent les bagues ainsi que sur le visage.
Une légère fatigue peut se faire sentir durant les 2 premiers jours, avec une moindre résistance pour tous les efforts prolongés.
C’est la période de surprise où le corps brûle sans compter ni résister. Ce n’est donc pas le moment de lui imposer des dépenses extrêmes. Evitez donc pendant cette période les exercices violents, le sport de compétition et surtout le ski en altitude. Mais n’abandonnez pas pour autant la gymnastique, le jogging ou la natation que vous avez l’habitude de pratiquer.
A partir du 3ème jour, la fatigue cesse et laisse habituellement la place à une impression d’euphorie et de dynamisme que renforcent encore les messages encourageants de la bascule.
Une haleine un peu forte et l’impression de bouche sèche.
Ces symptômes sont spécifiques à tout régime qui fait maigrir et seront un peu plus marqués ici que pour des régimes d’allure plus progressive. Ils signifient donc que vous êtes en train de maigrir et vous devez accueillir avec satisfaction ces messages de succès. Buvez d’avantage pour les atténuer.
Après le 4ème jour, la constipation apparaît.
Elle est plus sensible pour ceux qui y sont prédisposés et ceux qui ne boivent pas assez. Pour les autres, les selles se font plus rares. Il s’agit d’une réduction importante de déchets car les aliments protéinés contiennent très peu de fibres et les aliments qui en fournissent le plus, tels les fruits et les légumes, ne sont pas encore autorisés.
Si cette réduction des selles vous préoccupe, achetez du son de blé en paillettes et mettez-en dans vos yaourts pour leur donner un goût de céréales ou cuisinez-vous les galettes (1 càs de son de blé + 2 càs de son d’avoine + 1 œuf + 1 càs de fromage blanc 0% MG). Si cela ne suffit pas, prenez en fin de repas principal une cuiller d’huile de paraffine (en pharmacie). Et surtout buvez autant que prévu, car si l’eau est bien connue pour faire uriner, elle hydrate aussi et ramollit les selles, améliore le rendement des contractions et facilite le transit intestinal.
La faim disparaît après le 3ème jour.
Cette disparition surprenante est liée à la libération accrue des fameux corps cétoniques, les plus puissants des coupe-faim naturels. Pour ceux qui ne sont pas des passionnés de viandes et de poissons, une lassitude s’installe vite et la monotonie a un effet très marqué sur l’appétit. Les fringales et les compulsions sucrées disparaissent les premiers jours, s’amenuise donc progressivement.
Une période où le poids stagne.
Il faut savoir qu’il existe une période de 3 à 4 jours précédent les règles au cours desquels le corps de la femme retient l’eau. Cette rétention réduit l’élimination des déchets, éteint en amont la combustion des graisses, ce qui réduit momentanément l’efficacité du régime et bloque le poids.
Il est important de savoir que la perte de poids n’est pas interrompue, mais seulement camouflée et différée par la rétention d’eau et réapparaîtra dès le 2ème ou 3ème jour après le début des règles.
Faut-il prendre des vitamines ?
C’est conseillé mais nullement obligatoire si la durée du régime est courte. En revanche, si il doit s’étendre sur une longue durée, il est utile d’associer une dose quotidienne de complément polyvitamiés en évitant les fortes doses ou les apports multiples dont l’accumulation peut s’avérer toxique. Il est plus utile de se préparer une tranche de foie de veau deux fois par semaine et une cuiller de levure de bière chaque matin et de se confectionner de bonnes salades composées à base de laitue, de poivron cru, de tomate, de carottes et d’endives, dès que les légumes seront autorisés.
Protéines pures + légumes (PL)
Le régime Dukan est une alternance d’une période PP et PL, jusqu’à obtention du poids désiré. Le modèle le plus fréquent et le plus efficace est le rythme de 5 jours PP suivi de 5 jours PL.
Lorsque la période PP a duré 5 jours, il est une catégorie d’aliments dont l’absence se fait particulièrement sentir : les légumes verts et les crudités.
Tout ce qui était permis dans le régime des protéines pures reste permis avec la même liberté pour les quantités, les horaires et les mélanges. Ne faites pas l’erreur parfois commise qui consiste à ne se nourrir que de légumes en supprimant les protéines.
Légumes autorises et légumes interdits
Désormais, en plus des aliments protéinés, vous avez droit à tous les légumes crus ou cuits, et là aussi, sans aucune restriction de quantité, d’horaire ou de mélange. Sont donc permis tomates, concombres, radis, épinards, asperges, poireaux, haricots verts, choux, champignons, céleri, fenouil, toutes les salades y compris les endives, les blettes, aubergines, courgettes, poivrons et même les carottes et les betteraves à condition de ne pas en consommer à chaque repas.
Sont interdits ceux qui sont désignés comme des féculents : les pommes de terre, le riz, maïs, pois, petits pois frais ou pois secs, pois chiche et pois cassés, fèves, lentilles, flageolets. Sans oublier l’avocat qui n’est pas un légume mais un fruit et, de surcroît, un oléagineux très gras mais que certains sont tentés de consommer car il est souvent pris pour un légume de couleur verte.
L’artichaut et le salsifis, mi-chemin entre le légume vert et le féculent doivent aussi être supprimés.
Comment préparer ces légumes ?
En crudités
Pour tous ceux dont l’intestin tolère les légumes crus, il est toujours préférable de consommer les légumes dans leur totale fraîcheur et sans les cuire pour éviter l’évasion d’une bonne part de leurs vitamines.
Le problème de l’assaisonnement. Sous d’innocentes apparences, l’assaisonnement pose l’un des problèmes majeurs de la diététique amaigrissante. En effet, pour bien des gens, crudités et salades représentent la base même d’une alimentation de régime, peu calorique et riche en fibres et en vitamines. Ce qui est parfaitement exact, mais c’est oublier la sauce d’accompagnement qui bouleverse radicalement ce bel ensemble de qualités.
Ainsi, pour prendre un exemple simple, dans un saladier ordinaire contenant deux belles laitues ou endives et deux cuillers à soupe d’huile, il y a 20 calories de salade et 280 calories d’huile, invasion insidieuse expliquant l’échec de tant de régimes à base de salades dites composées desquelles on oublie de décompter la valeur calorique des sauces.
Il faut aussi lever une ambiguïté concernant l’huile d’olive. Si cette huile mythique et symbole de la civilisation méditerranéenne est unanimement reconnue comme l’huile de référence de la protection cardio-vasculaire, elle n’en est pas moins riche en calories que les autres huiles du marché.
Pour toutes ces raisons, pendant toute la phase amaigrissante de Protal, il est donc fondamental d’éviter de préparer les légumes verts et les crudités avec une sauce contenant une quelconque huile de table.
La vinaigrette à la paraffine
C’est la meilleure solution de remplacement à condition de ne pas avoir d’idées préconçues ni de diarrhée chronique.
L’huile de paraffine présente deux avantages majeurs : elle ne contient aucune calorie et, très bon lubrifiant, elle facilite le transit intestinal, et quelles que soient les rumeurs que vous entendrez au sujet de cette huile, n’en tenez pas compte, son usage, même prolongé ne pose aucun problème. Son seul inconvénient concerne son dosage qui, s’il est trop élevé, fait peser le risque de légères fuites pouvant tacher les sous-vêtements.
Pour éviter ce type d’inconvénients et alléger sa consistance un peu plus lourde que celle de l’huile de table, préparez votre vinaigrette avec le mélange suivant :
- 1 dose d’huile de paraffine
- 1 dose d’eau pétillante
- 1 dose de moutarde
- 1 ou 2 doses de vinaigre.
Choisir de préférence de l’eau de Perrier qui facilite l’émulsion de la paraffine.
Choisir aussi avec grand soin un vinaigre de qualité, tel le vinaigre de Xérès, le vinaigre balsamique mais plus particulièrement le vinaigre de framboise, qui est parfaitement adapté à ce type de sauce car il est à la fois fruité et acidulé.
Il faut savoir que le vinaigre est un condiment pouvant jouer un rôle majeur au cours de tout régime amaigrissant. On sait en effet depuis peu que l’homme dispose de la perception de quatre saveurs universelles : le sucré, le salé, l’amer et l’aigre et que le vinaigre est le seul aliment du registre alimentaire humain permettant cette précieuse et rare sensation de l’aigre.
D’autre part, de récents travaux ont aussi prouvé l’importance des sensations de bouche, de la quantité et de la variété des saveurs sur la production du rassasiement et de la satiété.
On sait par exemple aujourd’hui que certaines épices fournissant des saveurs extrêmes, notamment le clou de girofle, le gingembre, l’anis étoilé, la cardamome permettent l’accumulation de sensations puissantes et pénétrantes qui ont le pouvoir d’élever la jauge de l’hypothalamus, centre cérébral chargé de les comptabiliser jusqu’à déclenchement de la satiété. Il est donc très important d’utiliser autant que faire se peut et si possible en début de repas toute la gamme de ces épices et de tenter de s’y habituer si l’on n’est pas un amateur inconditionnel.
Sauce au yaourt ou au fromage blanc
Pour ceux qui ne se résoudraient pas à l’usage de la paraffine, il est possible de se préparer une sauce savoureuse et naturelle avec un laitage allégé.
Choisir un yaourt nature, plus onctueux que le maigre et à peine plus calorique.
Ajouter une cuiller à soupe rase de moutarde de Dijon et battre pour faire monter le mélange à la manière d’une mayonnaise jusqu’à prise en masse. Ajouter alors un filet de vinaigre, du sel, du poivre et des herbes.
Sous forme de garniture cuite
C’est le moment d’utiliser les haricots verts, les épinards, les poireaux, les choux de toute nature, les champignons, les endives braisées, le fenouil, le céleri.
Ces légumes peuvent être cuits à l’eau, bouillis ou, mieux, à la vapeur pour conserver le maximum de vitamines.
On peut aussi les préparer a four dans le jus de la viande ou du poisson tels le classique loup au fenouil, la dorade à la tomate ou le chou farci à la viande bœuf.
Enfin la cuisson en papillote conjugue tous les avantages, tant au niveau du goût que de la valeur nutritionnelle avec un avantage décisif pour le poisson et tout spécialement le saumon qui conserve son moelleux sur un lit de poireau ou de caviar d’aubergine.
L’introduction des légumes après la période d’attaque des protéines a apporté de la fraîcheur et de la variété au régime d’attaque initial. Il le rend plus facile et plus confortable. Il est désormais pratique de commencer son repas avec une salade bien assaisonnée, riche en couleurs et en saveurs ou le soir et en hiver avec une soupe puis de passer au plat de viande ou de poisson mijoté dans des légumes parfumés et aromatisés.
Quantité de légumes autorisée
En principe, la quantité n’est pas limitée. Mais il est conseillé de ne pas dépasser les limites du bon sens pour simplement braver cette absence de restriction. Je connais des patients qui s’installent et qui grignotent sans faim, tout comme ils mâcheraient du chewing-gum. Prenez garde à cette tentation, les légumes ne sont pas inoffensifs, mangez-en jusqu’à totale satisfaction de la faim mais pas au-delà. Cela ne change en rien le principe de non-restriction quantitative qui est au cœur du plan Protal ; quelle que soit la quantité ingérée, la perte de poids se maintiendra mais à un rythme moins soutenu et par là même moins encourageant.
A ce propos, je dois vous avertir d’une réaction fréquente qui survient lors du passage du régime d’attaque strictement protéiné au régime amélioré par l’introduction des légumes.
Très souvent, l’amaigrissement a été spectaculaire pendant la première phase et puis, dès l’introduction des légumes, la balance semble figée et cesse de descendre et menace même d’une légère reprise. Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas sur la mauvaise pente, mais que se passe-t-il ?
Au cours de la phase d’attaque, l’alimentation limitée aux seuls aliments protéinés développe un puissant effet hydrofuge qui, non seulement fait perdre de la graisse de réserve, mais fait fuir une forte quantité d’eau qui stagnait depuis longtemps dans l’organisme. C’est cet effet d’addition qui explique l’importance de la perte massive qu’enregistre la bascule.
Mais dès que les légumes viennent s’ajouter aux protéines, cette eau, artificiellement chassée, revient explique cette subite et incompréhensible stagnation. La perte réelle de poids, celle liée à la fonte des graisses, persiste, bien que réduite par l’introduction des légumes, mais elle est camouflée par le retour de l’eau. Un peu de patience et dès la reprise du régime des protéines pures, la grande chasse d’eau s’exercera de nouveau et révélera le poids réellement perdu.
Sachez cependant que dans cette période de régime alternatif qui sera votre lot jusqu’à atteinte du poids fixé, c’est toujours la phase des protéines sans légumes qui tracte la machine et qui est responsable de l’efficacité générale. Ne vous étonnez donc pas de voir le poids descendre en marches d’escalier, chutant avec les protéines pures et plafonnant avec le retour des légumes.
Rythme d’alternance
Le régime des protéines alternatives, bénéficiant de l’élan et de la vitesse acquise fournis par le régime d’attaque des protéines pures, a désormais la responsabilité de conduire jusqu’au poids choisi. Il occupera donc la plus grande partie du volet strictement amaigrissant du plan Protal.
L’adjonction rythmée des légumes réduit beaucoup l’impact des protéines pures et donne à l’ensemble de ce deuxième régime une allure syncopée tant dans l’organisation des repas que dans l’obtention des résultats. En effet, la perte de poids va au fil des semaines se concentrer sur les périodes de protéines pures au cours desquelles l’organisme n’a pas les moyens de résister à la violence de ce régime, mais à chaque fois que les légumes referont leur apparition, le corps retrouvera le contrôle de la situation et sera en mesure de résister. Le tout réalisant de pauses entrecoupées d’accélérations, une série de conquêtes suivies de repos qui conduisent néanmoins et alternativement jusqu’au but.
Quel rythme devra suivre ce régime alternatif ?
Le plus efficace et celui qui correspond le mieux au profil psychologique du gros est le 5/5, cinq jours de régime protéines pures suivis de cinq jours de protéines associées à des légumes. Ce n’est pas le plus facile, mais le gros en action aime paradoxalement la difficulté si celle-ci paie. Et dans les faits, cette cadence est celle qui offre les meilleures performances.
Une autre solution est la cadence 1/1, une journée de protéines pures alternant avec une journée à légumes. Cette alternance est celle qui convient le mieux aux surcharges légères, inférieures à 10 kg, ou aux volontés émoussées. C’est aussi une solution que l’on peut utiliser à la suite d’une période réalisée avec le rythme 5/5 pour faire une pause et reprendre souffle.
Il existe une troisième solution qui convient aux surcharges minimes, la cadence 2/7 qui associe deux jours par semaine de protéines pures à cinq jours de protéines + légumes.
Une variante du 2/7 est le 2/0, soit deux jours de protéines pures par semaine et cinq jours ordinaires, sans régime particulier, mais sans excès particuliers. C’est le régime et la cadence qui conviennent le mieux aux femmes cellulitiques, souvent très minces de la partie supérieure du corps, buste, poitrine, visage, et arborant des hanches et surtout des cuisses luxuriantes. Ce régime permet, surtout si on le couple à un traitement local (mésothérapie) d’obtenir les meilleurs résultats locaux en épargnant le plus possible le haut du corps.
Quelle perte de poids peut-on attendre ?
Lorsque la surcharge est très importante, de l’ordre de vingt kilos ou plus, la perte obtenue est difficile à fixer pour chaque semaine, mais l’expérience prouve que la perte moyenne s’établit autour de un kilo par semaine.
Dans la première moitié du régime, la perte est en général supérieure au kilo, proche du kilo et demi en début de régime, ce qui permet habituellement de perdre les dix premiers kilos en un peu moins de deux mois.
Passés les deux premiers mois, la courbe pondérale s’infléchit progressivement en raison d’un processus métabolique de défense que je vous décrirai en détail au moment du régime de consolidation, troisième phase du plan Protal. La courbe stationne un moment autour du kilo par semaine puis passe sous la barre psychologique du kilo avec quelques périodes de stagnation dans les moments d’abandon ou, chez la femme, au cours du syndrome prémenstruel.
A ce propos, il faut savoir que l’organisme accepte sans trop de résistance la perte des premiers kilos.
Il réagit bien davantage lorsque le pillage de ses réserves devient plus menaçant.
En théorie, ce serait donc le moment de renforcer encore le régime. Mais en pratique, c’est souvent l’inverse qui se produit. Les volontés les mieux trempées finissent parfois par s’éroder, les tentations longtemps repoussées, les invitations différées se font plus insistantes. Mais la vraie menace vient d’ailleurs. La perte des dix premiers kilos entraîne une amélioration franche de l’état général, la forme, la souplesse reviennent, l’essoufflement disparaît, les compléments affluent ainsi que la satisfaction de pouvoir remettre des vêtements interdits.
Le tout se conjuguant et le classique argument du « pour une fois » aidant, la belle et franche détermination du début cède la place à des abandons suivis de reprises en main drastiques qui créent une situation chaotique et syncopée rapidement menaçante.
C’est dans de telles conditions que le gros, jusque là victorieux, risque de s’endormir sur ses lauriers, stagner et finir par abandonner son pari. Il faut savoir qu’à mi-parcours, dans ces eaux dangereuses de la lassitude et de l’autosatisfaction propres à tout régime amaigrissant prolongé, un obèse sur deux tombe dans ce piège et s’effondre.
Dans ce cas, il a trois manières possibles d’évoluer :
- Soit abandonner le régime et sombrer avec complaisance dans des comportements revanchards et compulsifs mais avec un profond sentiment d’échec qui conduit à une reprise de poids très rapide et un dépassement fréquent du poids initial.
- Soit se ressaisir et après avoir retrouvé un second souffle, revenir fermement au régime du départ et tenir jusqu’à atteindre l’objectif fixé.
- Soit se sentir incapable d’aller plus loin mais tout faire pour conserver au moins le fruit de son effort et, pour cela, interrompre la phase amaigrissante du plan Protal pour passer directement à la phase de consolidation, bien plus diversifiée et de durée facile à établir (10 jours par kilo perdu) puis à son régime de stabilisation définitive qui laisse libre court à la spontanéité alimentaire avec un seul jour de régime protéines pures par semaine de rappel.
Combien de temps doit durer le régime ?
Le régime des protéines alternatives est le cœur palpitant du plan Protal. C’est à lui que revient après l’amorce foudroyante du régime d’attaque de conduire d’un seul tenant jusqu’au poids désiré et fixé dès le début.
Si l’on considère le cas d’une obésité franche et d’une surcharge de 20 kg on peut, si le cas ne présente pas de difficultés particulières, espérer obtenir cette perte en 20 semaines de régime alternatif, soit en un peu moins de cinq mois.
Lorsque le cas est plus difficile :
- Soit pour des raisons de type psychologique, une volonté faible, une motivation floue.
- Soit pour des raisons physiologiques, une tendance familiale à l’obésité.
- Soit pour des raisons historiques, un parcours semé d’échecs et l’usage de multiples régimes mal choisis, mal conduits ou abandonnés en cours de route.
- Soit enfin chez la femme lors de la traversée des carrefours dangereux de la vie hormonale, au moment de la pré puberté chaotique avec installation anarchique des règles, de la grossesse, et surtout au moment de la pré ménopause et de la ménopause confirmée et tout particulièrement lors d’instauration de traitements de substitution hormonale sans subtilité.
Dans tous ces cas, la progression de la perte est ralentie et demande des ajustements particuliers. Cependant, même dans ces cas difficiles, l’élan du régime initial reste toujours aussi percutant ainsi que l’allure des deux ou trois premières semaines qui brise toutes les résistances et les inhibitions latentes, ce qui procure en général une perte de 4 à 5 kg.
A partir de là, les vieux démons peuvent resurgir et réduire l’allure.
- Le sujet doué d’une forte prédisposition à la surcharge passera en un peu moins d’un mois sous la barre du kilo hebdomadaire pour tenir une allure acceptable de 3 kg par mois pendant deux à trois mois, ce qui, cumulé à la perte initiale approche des 15 kg. A ce stade, la perte mensuelle va encore se réduire pour s’établir autour des 2, voire 1,5 kg par semaine. La question pour eux est simple : le jeu en vaut-il la chandelle ? Le plus souvent la réponse est non. Sauf cas particulier d’indication formelle à la perte de poids tels un diabète menaçant ou une arthrose sévère et inopérable ou une raison personnelle impérative, il est préférable de ne pas insister pour ne pas menacer le résultat acquis, prendre son bénéfice en consolidant puis en stabilisant et attendre des jours meilleurs et un retour au calme de l’organisme pour atteindre le but initialement fixé. Bilan de l’opération : 15 kg perdus en 4 mois de régime alternatif.
- Le sujet peu motivé ou à faible volonté est plus mal loti. Lui aussi perdra ses 4 ou 5 premiers kilos et la tentation et les abandons apparaîtront aussitôt. Dans le meilleur des cas, si l’entourage est pressant et l’aide soutenue, notamment celle du médecin, il est possible d’espérer une perte complémentaire de 5 kg en 5 semaines et passer d’urgence à la consolidation et encore plus vite à la stabilisation définitive qui doit malgré tout imposer un jour par semaine de régime protéines pures à vie, à accepter impérativement et dès le départ ou éviter catégoriquement d’entrer dans le plan Protal. Bilan de l’opération : 10 kg en deux mois et demi de régime alternatif.
- Le vacciné aux régimes mal choisis ou mal conduits trouve ici sa meilleure indication. Le régime d’attaque passe aussi chez lui à la manière d’un bulldozer se jouant de toute résistance. Lui aussi bénéficiera des 5 premiers kilos obtenus en trois semaines, mais il pourra, s’il se tient fermement aux consignes précises du plan Protal et de ses quatre régimes intégrés successifs, continuer à maigrir sans désemparer pour obtenir ses 20 kg en 6 mois de régime alternatif, soit peu de différence avec le cas facile, car la vaccination aux régimes préalables ne concerne que les phases de protéines associées aux légumes mais pas les périodes de protéines pures. Il faut savoir que le plan Protal peut être repris ultérieurement sans grand risque d’usure, cette résistance à la vaccination tient à l’impact des protéines alternatives.
- La femme sous éclairage hormonal excessif ou déréglé est celle qui est à la fois la plus malmenée par sa physiologie et ses hormones et la plus accrochée à son entreprise et dont on peut être assuré qu’elle maintiendra le mieux la pression du régime. Chez elle, la résistance au régime est telle que même les premiers kilos obtenus sans coups férir par toutes les autres catégories de cas difficiles peuvent se révéler difficiles à décrocher. Il est donc impératif pour elle et avant de démarrer son plan Protal de mettre de l’ordre dans sa situation hormonale. Ceci est du registre de son gynécologue ou de son généraliste mais elle doit savoir que la prise de poids occasionnée par la ménopause n’est pas une fatalité et que s’il existe effectivement une période difficile, elle peut être traversée après une attente armée qui ne dure guère plus de six mois à un an et que l’instauration du traitement hormonal, s’il est bien conduit en partant des dosages les plus légers pour atteindre progressivement la dose utile, est souvent le meilleur moyen de parvenir à perdre du poids efficacement. Bilan des opérations : sans modification du terrain ni régulation hormonale spécialisée, la perte de 20 kg peut durer un an et être vécue comme un calvaire de chaque jour, mais il y a des femmes pour le faire. Avec une aide spécialisée bien conduite, le choix d’hormones naturelles et l’usage parfois nécessaire d’antialdostérone qui facilite les éliminations et les œdèmes irréductibles, les 20 kg peuvent être obtenus en six à sept mois de régime alternatif.
RESUME MEMENTO DU RÉGIME DE CROISIERE
Conserver tous les aliments autorisés dans le régime d’attaque et ajouter les légumes crus ou cuits suivants, sans restriction de quantité, de mélange ou d’horaires : tomates, concombres, radis, épinards, asperges, poireaux, haricots verts, choux, champignons, céleri, fenouil, toutes les salades y compris les endives, les blettes, aubergines, courgettes, poivrons et même les carottes et les betteraves à condition de ne pas en consommer à chaque repas. Tout au long de cette phase de croisière, faire alterner période protéines avec légumes et période de protéines sans légumes jusqu’à obtention du poids fixé.
Régime de consolidation
il dure 10 jours par kilos perdus (15kg perdu = 150 jours de conso)
tu manges :
• les aliments protéines du régime d’attaque
• les légumes du régime de croisière
• 1 portion de fruits par jour, sauf banane, raisins et cerises
• 2 tranches de pain complet par jour
• 40 grammes de fromages affinés
• 2 portions de féculents par semaine
• gigot d agneau et rôti de porc(filet)
+ 2 repas de gala par semaine
+ 1 jour pp par semaine, non interchangeable et non négociable, et à vie.
régime de stabilisation définitive
alimentation normale 6jours/7
1 jour pp à vie (toujours le même)
3 cas de son d avoine /jour à vie